omme tous les ans, à la même époque, on se dit que c'est drôlement chouette qu'il fasse jour tard. Ça met de bonne humeur. Ça donnerait presque envie de parler à son voisin, alors qu'on le soupçonne fortement de piquer notre magazine télé dans la boîte aux lettres depuis plusieurs mois. Les choses les plus banales du quotidien deviennent un vrai plaisir, faire une sieste au soleil, boire un café en terrasse à la tombée de la nuit. Même la vision des jeunes avec leurs pantalons trop bas et leurs cheveux dans les yeux vous fait sourire. Vous avez envie de voir de nouvelles têtes, de frissonner de plaisir, d'être bousculé, ému... Laissez-moi vous parler d'un endroit, où les gens ont laissé leurs costumes de grincheux à l'entrée.
Cet endroit, c'est Chahuts. Un festival pas comme les autres. Du jamais vu on vous dit. Il paraît même que c'est satisfait ou remboursé en roudoudous. Chahuts, c'est 5 jours, une parenthèse à l'arrivée des beaux jours. Une programmation inventive, audacieuse, intrépide. On en ressort bouleversé, enthousiasmé, contrarié, lessivé, émerveillé, en vie quoi ! Radioactivité, tenue de gala exigée, mensonges assumés et amours contrariés, le festival promet une édition indisciplinée. Chahuts, c'est 5 jours de lâcher-prise. Vous pourrez rire, sauter partout, vous rouler par terre, ici personne ne vous dira de vous taire. Bien au contraire...
FUENTE: ASSOCIATION DES ARTS DE LA PAROLE
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